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Le blog de Authentiqua

La chasse aux opérations de chirurgie "inutiles" est lancée

22 Juillet 2011 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Actualites

 

 

 

Entre 5% et 10%" des opérations chirurgicales seraient superflus, d'après la Fédération hospitalière de France (FHF)  

Les chirurgiens feraient-ils trop usage du bistouri? L'hôpital public souhaite lancer la chasse aux opérations jugées "inutiles" face au déficit de la Sécurité sociale.  

Une initiative de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui regroupe les responsables du secteur public hospitalier. Un groupe de travail a ainsi été mis en place, et devrait rendre ses propositions en novembre.  

"Tout concourt à augmenter le volume, à pousser l'indication", regrette le président de la FHF, Jean Leonetti. Dans le collimateur du cardiologue et député UMP: le secteur privé, trop apte selon lui à faire passer ses patients sur la table d'opération. "Les médecins sont rémunérés à l'acte dans le privé. Dans le public, ils sont soumis à la règle de tarification à l'activité", explique-t-il.  

"C'est facile de dire que le privé dérive car on est payé à l'acte", rétorque Lamine Gharbi, de la Fédération de l'hospitalisation privée(FHP). "Sur la pratique médicale, il n'y a pas de polémique public-privé. Dans le Languedoc-Roussillon, il y a eu une étude sur les appendicectomies (ablation de l'appendicite): dans le privé et le public, il y a des bons et mauvais élèves", assure-t-il, soulignant que la FHP mène une réflexion sur les actes inutiles de son côté.  

Disparités géographiques

Mais qu'est ce qu'une opération "inutile"? D'après la FHF, il s'agit d'opérations non justifiées par des raisons strictement médicales, ou qui ne s'imposent pas. Ou encore de nouvelles techniques et de diagnostics trop rapides.  

Des disparités géographiques illustreraient le problème, d'après la FHF. "Si on met dix fois plus de 'yoyos', ces petits drains, dans les tympans à tel endroit plutôt que dans le reste de la France, il y a plusieurs solutions. Soit les enfants français sont mal soignés, soit on en met trop à tel endroit, soit il y a une déviation de la pratique",analyse Jean Leonetti.  

Autre exemple, la dilatation des artères coronaires,cinq fois plus pratiquée dans certaines zones PACA qu'en Pays-de-Loire. Des statistiques qui résistent à une pondération avec l'âge des populations.  

L'habitude

"La raison principale pour expliquer ces disparités et certains actes inutiles, c'est l'habitude de la pratique: 'On m'a appris comme ça' ou 'On a toujours fait comme ça'", affirme le député. "Ce n'est pas par plaisir ou par goût du lucre. Les considérations économiques peuvent aussi jouer un rôle, mais elles sont un des éléments, et pas l'élément déterminant."  

Les considérations économiques peuvent jouer un rôle, mais elles ne sont pas l'élément déterminant

"Entre 5% et 10%" des opérations chirurgicales seraient ainsi superflus, d'après le cardiologue. Mais pour le Dr Philippe Cuq, président de l'Union des chirurgiens de France, "aucune étude ne peut appuyer ces chiffres".  

"Ces disparités peuvent s'expliquer par la répartition des médecins sur le territoire. Plus il y en a, plus il y a de soins", analyse-t-il à son tour.  

La FHF laisse à la Haute autorité de santé (HAS) et aux "sociétés savantes" de médecins le soin d'évaluer les chiffres de la bonne pratique. Avec à la clé des sanctions.

 

 

 

Peut-être que c'est un problème plus spécifique aux établissements privés mais je pense que ça concerne aussi les établissements publics.  Certains chirurgiens ont toujours le bistouri à la main, prêts à intervenir, à travailler dans la viande, à faire de la découpe. Il faut cesser cette guerre du privé et du public, elle devient ridicule.

 

 

Les chirurgiens du public sont aussi contraints d'effectuer un certain nombre d'actes opératoires, ce nombre est fixé à 1500 actes pour l'instant. Même un établissement qui fait 2 000 actes par an va être obligé de vérifier constamment s'il n'est pas en dessous du seuil fatidique (1 500 actes) où on le sommerait de fermer son bloc opératoire dans quelques années. Dans un tel contexte, ils sont un peu forcés à trouver des prétextes pour opérer la plupart des usagers qui les consultent, à tromper les patients qui leur font confiance.[:l-o-o-l] Il n'y a que les très grands hôpitaux ( CHU) qui sont à l'abri des fermetures mais ce n'est pas pour autant que certains chirurgiens de ces CHU n'aiment pas faire des opérations totalement inutiles pour différents motifs.

 

Le monde médical est un milieu très opaque, très fermé sur lui-même, l'information ne doit pas circuler. Après une intervention chirurgicale, les infirmières c'est motus et bouche cousus. On penserait avoir intégré une secte quelques heures ou quelques jours tellement le silence est pesant dans ces lieux. :lol:Questionner une infirmière est considéré comme un grave délit par elle :lol:et par l'équipe médicale toute entière. Les infirmières ont remplacé les religieuses mais la mentalité est inchangée, un peu moins de prières au programme peut-être. :whistle:Seul le chirurgien donne sa version des faits. Il peut en consigner une autre par courrier au médecin traitant et encore une autre sur le DM. Les affabulateurs sont assez nombreux dans ce milieu, certains mentent comme ils respirent.

 

 

 

 

Voici un autre article qui va dans ce sens http://choixdevie.over-blog.com/article-35357174.html

 

 

                     

 

Rediffusion d'une note du 12/08/2010

 

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