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Le blog de Authentiqua

On oublie trop souvent que dans les violences conjugales, les enfants sont aussi des victimes

25 Avril 2013 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Psychologie



Cette chanson est magnifiquement interpretée mais elle peut être dangereuse pour des désiquilibrés. Non, on ne tue pas par amour, l'amour à son paroxysme ne conduira jamais au meurtre !!! C'est seulement la folie ,et la folie seule, qui  permet à un être humain de tuer un autre humain de le détruire. L'amour n'a rien à faire la dedans !
Il n'y aucune similitude entre la folie et l'amour.  



Un homme violent qui frappe sa femme maltraite aussi ses enfants, rappelle la Fédération nationale solidarité femmes (FNSA).

 

"Un homme violent qui humilie, injurie ou frappe sa femme, maltraite aussi ses enfants", explique Gilles Lazimi, médecin et coordinateur de la campagne télévisée.

 

"L'enfant souffre, mais il peut considérer aussi que la violence est la façon normale de résoudre les conflits, que frapper, c'est aussi aimer", ajoute M. Lazimi. "Les garçons témoins de violences dans leur enfance ont davantage tendance à adopter la même attitude plus tard et les filles à subir la violence, comme leurs mères l'ont fait", dit-il.

 

Trop souvent, on estime que les violences conjugales ne concernent pas les enfants et qu'un mari violent peut par ailleurs être un "bon père". "Il faut casser cette image", estime Germaine Watine, porte-parole de la FNSA, car l'enfant est "au coeur des violences conjugales".

 

"La dispute a souvent pour alibi l'enfant", que le mari "utilise" pour culpabiliser la mère, explique-t-elle.

 

"Pour 40% des femmes, les violences débutent d'ailleurs lors de la grossesse", selon Emmanuelle Piet, présidente du collectif féministe contre le viol.

 

Non seulement témoin des actes de violence, l'enfant est aussi acteur. Dans un premier temps, souligne Germaine Watine, "il s'interpose, il a tendance à prendre le parti du plus faible, la mère, il pense qu'il a une responsabilité, se sent protecteur, il n'a plus une attitude d'enfant".

 

Ensuite, "beaucoup d'entre eux prennent conscience de l'incapacité de leur mère à se défendre" et, comme dans le clip, peuvent aller jusqu'à imiter le père et frapper leur mère, ou du moins, lui en vouloir d'être faible.

 

"Si le père est jugé et condamné, l'enfant souvent culpabilise", dit-elle. "Ceux qui vont bien sont ceux qui arrivent à prendre des distances".

 

Les enfants exposés à la violence envers les femmes manifestent souvent des symptômes de stress post-traumatique, peur, anxiété, irritabilité, difficulté à se concentrer, hyperactivité.

 

Hakim, 4 ans, s'est lacéré le visage avec un couteau à l'âge de deux ans et menace de tuer sa mère, comme il a entendu son père le faire.

 

Sarah, 6 ans, frappe sa maman et lui crache au visage. "T'es bonne à rien", lui dit-elle.

 

Bintou, 7 ans, ne veut pas manger par peur, dit-elle, "de grossir et de grandir".

 

Ces témoignages recueillis par l'association SOS Femmes 93 montrent à quel point les souffrances des enfants sont le reflet des violences conjugales.

 

"La violence conjugale devrait être un des principaux facteurs à examiner lorsque la garde d'un enfant est en cause", estime le Dr Lazimi.

 

La FNSA milite pour que la violence conjugale soit une contre-indication à la médiation en cas de séparation et divorce, et demande que soit interdite l'autorité parentale en cas de délit commis en présence du mineur au domicile commun.



Rediffusion d'une note de juillet 2009

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J
<br /> Pardon pour cette intrusion sur votre blog et de vous laisser un vulgaire copié collé, l'urgence nous oblige à diffuser en masse dans l'espoir de recueillir un maximum de signature pour une maman<br /> qui ayant voulu protéger son enfant risque la prison!<br /> <br /> merci de votre soutien<br /> <br /> www.petitionduweb.com/Faut_il_rester_insensible___-6391.html<br /> <br /> <br />
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