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Le blog de Authentiqua

Soignée avec des doses massives de morphine, Claudine est accusée de trafic de drogue !

2 Avril 2013 , Rédigé par Authentiqua Publié dans #Histoires insolites mais vraies

 

 

 

 

 

 

 

A 14 ans, Claudine a commencé à avoir des douleurs intenses dans le ventre et dans le dos. Les médecins ont pensé que ce devait être simplement des calculs à la vésicule biliaire.

 

On l'a opérée une première fois, mais les douleurs n'ont pas cessé.

 

Pendant 10 ans, elle a souffert le martyre sans qu'aucune maladie ne soit diagnostiquée. Son docteur excédé par ses consultations pour un motif récurrent a fini par lui dire qu'elle somatisait, qu'elle relevait de la psychiatrie. 

 

En 1979, une  endoscopie a permis de voir que Claudine avait une malformation du pancréas. Les médecins ont pensé que cette malformation était certainement la cause de ces douleurs. Elle a été opérée pour élargir le conduit mais en vain. Les chirurgiens opiniâtres y ont alors placé des prothèses pour tenter d'en agrandir encore le diamètre mais elle continuait à souffrir...

 

Claudine, épuisée et lassée par les opérations inutiles, a décidé de prendre de la morphine en accord avec son médecin. Ses doses sont devenues de plus en plus importantes à cause de l'accoutumance. Elle en prenait désormais 240 mg toutes les 4 heures.

 

Ces quantités très importantes ont interpellé la sécurité sociale. La CPAM pensait que de tels volumes l'auraient fait tomber dans le coma et donc qu'elle faisait du trafic de morphine. Claudine connaît des personnes qui en prennent plus qu'elle et qui sont toujours vivantes.

 

Elle a été convoquée à la gendarmerie. Elle a montré son dossier médical et le gendarme a compris que Claudine ne faisait pas de trafic et que cette consommation de morphine lui était indispensable pour supporter ses douleurs atroces. 

 

Mais à 2 reprises, la CPAM a mis fin aux remboursements de morphine.

 

En mai, elle l'a même assignée au tribunal correctionnel. Elle a été lavée de tout soupçon. Encore une fois, sa morphine n'est plus remboursée. Décidément la sécu s'acharne sur Claudine du Vaucluse (le Pontet). 

 

 

Source : France Dimance du 29 août 2011

 

 

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