Les euthanasies actives, imposées aux patients ou... les "meurtres" dans les hôpitaux. La médecine c'est aussi ça. Parlons-en !
" -Les médecins qui ont travaillé dans des services universitaires
ont tous connu cela... Quand on parle de cocktail lytique, il s'agit de médicaments qui peuvent soulager le patient et
diminuer la durée de sa vie. Le principal cocktail lytique,le DPL, est une perfusion mélangeant 3 médicaments, le dolosal, le lagarctyl et le Phenargan qui
peut soulager à faible dose et, à forte dose, provoque la mort du malade. Il était le principal médicament de l'euthanasie hospitalière. En revanche, à côté
des cocktails lytiques, il y a une drogue qui devrait être supprimée définitivement c'est le chlorure de potassium directement injecté dans les veines.
Comprenez : premièrement , que cela remonte à un lointain passé, mais n'existe plus,et deuxièmement on ne faisait que
forcer sur la dose pour calmer le malade, au risque de précipiter sa fin- propos du Professeur Pierre-Louis Fagniez. Mais
le médecin député Fagniez est sèchement remis à sa place par le Dr Sicard - Le cocktail lytique n'a jamais été destiné à soulager mais à tuer.Le
chlorure de potassium fait partie des cocktails lytiques. Administrer du Phénergan-Largactyl-Dolosal(PLD) n'a jamais servi à permettre au malade de mieux respirer ou d'améliorer la vigilance.
Le problème est que ces traitements restaient parfois inefficaces pour donner la mort. En revanche, le chlorure de potassium la
donne en quelques minutes. Sur l'intention de donner la mort par cocktail lytique, il ne faut pas être hypocrite. le mot lytique me semble un euphémismepour
dire mortel. Cette mort était le plus souvent donné en l'absence de tout
consentement avec le malade et la famille. C'était l'euthanasie à la
sauvette, ni vu ni connu, dans l'opacité et l'arbitraire. Dans la plupart des cas, cette fin était, pour les malades, la moins pire des solutions disponibles. Il n'empêche que la façon de procéder
était totalement inadmissible. Mais comment pouvait-on encadrer une pratique réputée être tout à la fois criminelle et inexistante -
Le docteur Wagner Jean- Philippe, opposant à l'euthanasie, reconnaît avoir dû pratiquer, des actes
d'euthanasie, par la force des choses, parce que ses chefs de services l'y obligeaient. Si les
jeunes médecins pouvaient devenir des exécutants malgré eux, ce rôle revenait le plus souvent aux dévouées infirmières,comme le
rappelle une syndicaliste représentant les personnels de santé, Yolande Briand - Qu'elle soit reconnu ou non, cette pratique existe. Elle résulte toujours d'une décision médicale, mais
elle est mise en pratique par les "gentilles" infirmières, selon le protocole non
écrit pour ne pas laisser de trace. Selon le schéma
accepté, c'est le médecin qui décide et l'infirmière qui exécute sans explication ni concertations préalbales
Peut-on parler de ces pratiques au passé ? Le DR GOMAS Jean-Marie est catégorique - Vous devez savoir que toutes les semainesdans les hôpitaux de la région parisienne, des patients sont régulièrement euthanasiés sans
avoir rien demandé et sans que les familles le sachent. J'ai eu l'occasion en tant que secrétaire général de la société française d'accompagnement de soins palliatifs, d'en parler au plus haut niveau
avec les ministres qui se sont succédés. J'ai bien compris qu'il était dangereux et inutile de prendre ce genre de situation en choc frontal -
Pourquoi la médecine française a pu faire de l'euthanasie non voulue une pratique courante ?? ?
Est-ce le fait de
donner la mort dans les hôpitaux qui interdit toute forme de législation ou de dépénalisassions ? Mais qu'en est-il de la
légitime défense ? Qu'en est -il de la médecine moderne ? Celle-ci ne doit-elle pas constamment "aider à mourir", "faire mourir" pour ne pas dire "donner la mort" ou "tuer". Le
président Canivet avait attiré l'attention des parlementaires sur ce fait "Aujourd'hui, en France, nous avons dans les services de réanimations 150 000 décès provoqués, non par euthanasie,
mais par un arrêt des respirateurs.
Il faut aussi libérer des lits et des places en réa. Une personne isolée, qu'importe l'âge, sera
tuée plus facilement qu'une personne très entourée...
Cela donna naissance à la loi Léonétti... "
Extrait du livre de François de Closets "Le divorce Français"
Rassurez-vous : leur mode opératoire est quasiment le même à chaque fois pour tuer, ils ne décapitent pas les usagers de la santé et ils ne lacèrent pas les
corps au scalpel... ou alors très rarement.