Je ne comprends pas ces gens là

Pourquoi des personnes qui ne nous aiment pas, quêtent-elle autant notre affection ou veulent elles rester en contact ?

Je fais allusion à une personne qui m'a appelé au téléphone.

Pendant l'enfance, j'étais très attachée à elle, je l'aimais beaucoup, les séparations étaient un véritablement déchirement pour moi à chaque fois qu'on devait se quitter. Elle était très tactile mais elle n'avait pas beaucoup de tendresse pour moi. C'était pas réciproque, elle simulait ses sentiments... mais j'étais une enfant et une adolescente trop naive encore pour le comprendre.

Jeune adulte, je me suis ouverte à elle sur des problèmes que je rencontrais et elle s'est montrée indifférente à ce qui m''arrivait dans un premier temps. Par la suite, elle a même tout fait pour prendre la défense de mon "adversaire". Cet adversaire elle le critiquait sans menagement jusque là, mais à partir de ce moment là , elle s'est radoucie envers lui, elle a pris position pour lui, on aurait dit qu'elle l'aimait mieux soudainement, que ça le rapprochait d'elle, qu'elle finissait par le trouver sympathique dans ce rôle-ci... Elle savait qu'il cherchait à me nuire, qu'il faisait tout pour me rendre malheureuse par jalousie et elle l'aidait en lui disant ouvertement que c'était très bien de se comporter ainsi avec moi. J'ai cessé de lui faire des confidences, j'ai pris mes distances...

Lorsque je suis tombée malade, cette dame maintenant jeune sénior, n'a pas du tout été affectée par ce qui m'arrivait...  Elle a eu le chic de me dire que même si je voulais donner mes organes, il n'y en aurait peut être pas un seul de sain vu mon état...  On peut pas dire que cette réflexion soit d'une grande finesse d'esprit mais plutôt empreinte de méchancété. La seule chose positive qu'il y a dans la maladie grave, c'est qu'on voit vraiment qui nous aime et qui nous aime pas ou peu...  Les gens qui nous aiment restent (s'il y en a ) et les autres partent ou  ils nous font connaitre une autre facette de leur personnalité, bien plus sombre, c'est dans les moments les plus douloureux de la vie qu'ils deviennent encore plus mesquins ou malveillants...  La maladie est un révélateur des sentiments que les autres nous portent, les plus nobles comme les plus bas. 
Lorsqu'un membre de son entourage à une maladie un peu analogue à la mienne, mais moins grave, elle a réagit bien différement, elle s'est apitoyeé sur son sort... alors que moi elle ne m'épargnait pas. Elle était si inquiète pour lui.

Récemment, je lui ai fait comprendre que le genre de relation superficielle, et au fonctionnement névrotique ça ne m'interessait pas, en refusant de la voir... Les conventions sociales, c'est pas ma priorité contrairement à cette femme. Elle s''accroche, elle ne veut pas rompre ce lien,  elle veut me voir par tradition, c'est un rite de se voir même si on ne s'aime pas...

A priori, elle n'a rien saisi, elle me relance encore alors qu'on a rien à partager. Ce n'est pas la première fois, que je lui montre que notre relation je veux y mettre une fin.


Je ne l'aime plus surtout depuis ma maladie, son comportement est inacceptable mais même jeune adulte, j'avais compris que c'était une personne qui préférait se mettre du côté des bourreaux que des victimes. 

L'amitié a sens unique, ça ne m'interesse pas, on finit par se lasser... surtout lorsqu'on l'autre se montre malfaisant... depuis des décénnies. Tout s'use...